Historique du capitalisme populaire : achats et ventes d'actions se faisaient de gré à gré dans la rue Quincampoix à Paris, quartier châtelet les halles

Historique du capitalisme populaire : du hors-cote à la finance participative locale

Petit historique du marché d’actions « hors cote » et du capitalisme populaire : du Moyen Âge à nos jours, ce marché a toujours été une forme de financement participatif pour les entreprises.

Le marché d’actions hors cote a permis d’acclimater à la bourse de nombreuses entreprises aujourd’hui iconiques, telles qu’Accor, Club Méditerranée, Michelin, Danone, etc. Il est aujourd’hui nommé Euronext Access et demeure un outil d’acclimatation au marché boursier.

Mais la profession de Courtiers en valeurs mobilières, qui en assurait la promotion, a disparu et n’a pas été remplacée.

CiiB a adapté 2 000 ans de hors cote boursier en une innovation de rupture : le Carnet d’Annonces digital, permettant un financement participatif citoyen au profit des entreprises locales en croissance.

Évolution du hors cote vers Euronext

Comment le marché hors cote est devenu « Euronext Access », « Euronext Access Plus » et « Euronext Growth » selon Jean SALWA (2018), patriarche de la bourse pour les PME, entré à la Bourse de Paris en 1949, à l'époque où la Coulisse existait encore.


Les origines du capitalisme populaire

Les premières sociétés par actions apparaissent dans la Rome Antique sous le nom de Societates publicanorum, 500 ans avant J.-C.

En France, la première société par actions remonte à 1399 : Les Moulins à eau de Bazacles, créés par les citoyens de Toulouse.

Les actions étaient alors des attestations nominatives, négociées librement de gré à gré, souvent par l’intermédiaire de Changeurs, ancêtres des courtiers.

Du Moyen Âge à John Law

En 1716, John Law introduit en France les titres au porteur, cessibles par simple tradition. Cette innovation démocratise fortement les transactions, mais le krach de 1720 (Compagnie des Indes) écarte les Français des actions pour deux générations.

Rue Quincampoix : le premier marché financier populaire

Sans bourses organisées, les achats et ventes d’actions se faisaient dans la rue. Le marché le plus célèbre était celui de la rue Quincampoix à Paris, près du Châtelet–Les Halles, où des milliers de particuliers et professionnels échangeaient chaque jour actions et effets financiers.


Du XIXe siècle aux années 1950

  • 1825 : construction du Palais Brongniart.
  • 1898 : reconnaissance officielle du rôle des Courtiers.
  • 1920 : apparition de la rubrique « Hors Cote ».
  • 1945 : les Courtiers sont enfin admis dans la Bourse.
  • 1962 : absorption des 47 Courtiers par les Agents de change.

À cette époque, existaient encore 7 bourses régionales : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes et Paris.

De la COB à l’AMF

En 1967, la COB est créée pour surveiller les appels publics à l’épargne. Elle deviendra l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2003.


Le rôle pionnier de CiiB dans le hors cote moderne

  • 1982 : création du Hors Cote d’Acclimatation par CiiB, avec 54 introductions d’entreprises.
  • 1983 : création de l’association Love Money.
  • 1983 : CiiB conseille Jacques Delors pour la création du Second Marché.
  • 1986 : succès majeur auprès de millions d’épargnants.
  • 1989 : fermeture des bourses régionales.
  • 1991 : mini-bourse CiiB sur Minitel.
  • 2017 : naissance d’Euronext Access et Euronext Growth.
  • 2018 : lancement des Carnets d’Annonces digitaux.

Les Carnets d’Annonces reprennent l’esprit du hors cote : des marchés de gré à gré, transparents, locaux et supervisés.


Vers une renaissance européenne du capitalisme populaire

CiiB prévoit de mettre en place dans l’Union Européenne un réseau inspiré des anciennes bourses régionales, mais sans marché centralisé : chaque entreprise possède sa mini-bourse autonome.

Gestion sous mandat, règles de protection, transparence et ingénierie financière sont assurées par CiiB et l’association Love Money.

💻 Plus d’informations : www.ciib.fr/finance-circulaire
📞 01 42 46 11 73