Arles, le 12 novembre 2015
Cell Constraint & Cancer SA développe un procédé (avec un dépôt de brevet) permettant de traiter le cancer en utilisant des moyens purement physiques et non pas biochimiques : autrement dit, il ne s’agit ni d’un médicament, ni d’une molécule.
Cette innovation de rupture est une application d’une approche nouvelle de la cancérologie, la « Physical Biology », ou Oncologie Physique ou encore « BioMechanics » ou MécanoBiologie Il s’agit de l’étude et du traitement du cancer avec les outils mathématiques et expérimentaux de la Physique, et non pas de la Biologie.
On sait depuis plus de 10 ans que des moyens purement physiques – des signaux mécaniques – sont actifs sur le cancer en laboratoire sur des cultures de cellules, in vitro.
En 2013 nous avons vérifié expérimentalement l’action de ce « champ de contrainte » sur un cancer d’origine humaine greffé chez la souris. L’article qui décrit cette « Preuve de Concept » doit paraître en 2015.
Notre brevet protège la possibilité d’appliquer « un champ de contrainte » (ici une pression) à une tumeur in vivo. L’innovation porte sur le passage de l’in vitro à l’in vivo, c’est-à-dire du « tube à essai » à l’animal.
- NOTRE OBJECTIF : RENDRE DISPONIBLE UN NOUVEAU TRAITEMENT DU CANCER DU PANCREAS DANS
- AUGMENTATION DE LA VALORISATION DE L’ENTREPRISE
- UNE ÉTAPE DÉCISIVE
Nous avons besoin de 510 K€ pour construire le prototype et l’expérimenter sur du cancer du pancréas humain greffé dans le pancréas de souris : ce sera la « Preuve d’Efficacité ». Nous avons également besoin de 60 K€ pour la Propriété Intellectuelle. Ensuite nous rechercherons un/des investisseur(s) puis un partenaire industriel pour passer à l’échelle du patient. Notre technologie s’appuie sur la combinaison d’un générateur de gradient de champ magnétique (un peu comme une IRM) et de nanoparticules ferriques aimantables injectables (des produits similaires ont été utilisées comme produit de contraste en IRM). Ce partenariat devrait être un co-développement.
Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une molécule, d’un produit de type médicament mais de l’association de deux dispositifs médicaux. Il n’y a donc que 3 à 4 ans de développement avant l’arrivée au marché. Par ailleurs la toxicité (cause majeure d’arrêt de développement des molécules) est ici connue et a priori quasi nulle. En effet, les deux dispositifs médicaux associés ont déjà été utilisés chez l’homme.
De plus ce procédé s’appuie sur les lois de la physique : les résultats obtenus et futurs peuvent être modélisés et sont donc prédictifs, réduisant encore l’aléa lié à la biologie.
Nous prévoyons les premiers bénéfices dès la quatrième année après la Preuve d’Efficacité.
Le prix de souscription des actions est de 100 € (20 € de valeur nominale et 80 € de prime d’émission). La prime d’émission vient de l’obtention de notre Preuve de Concept in vivo, qui montre que les principes de base de cette innovation fonctionnent dans le montage expérimental choisi. Il reste maintenant à obtenir la Preuve d’Efficacité, soit un résultat positif de cette méthode de traitement de tumeur cancéreuse dans un environnement proche de celui d’une maladie humaine. C’est le but de cette levée de fonds. La prime d’émission devrait fortement augmenter après l’obtention de la Preuve d’Efficacité.
AU-DELÀ DU CANCER DU PANCRÉAS
Ce type de traitement pourrait s’appliquer à tous les cancers dits localement évolués (locally advanced) et sans solution thérapeutique convenable à ce jour, comme le cancer du cerveau (glioblastome) ou le cancer primitif du foie.
PLUS D’INFORMATION SUR NOTRE TECHNOLOGIE
Il s’agit de positionner des nanoparticules magnétisables autour des tumeurs puis d’appliquer un gradient de champ magnétique à l’ensemble tumeur/nanoparticules, depuis l’extérieur. Il en résulte une pression appliquée à la tumeur. On sait depuis 10 ans qu’une pression appliquée à une tumeur in vitro ralentit sa croissance et, si on applique un « champ de contrainte » suffisant, entraîne un retour à la normale du tissu cancéreux ou ralentit sa croissance (M Paszek 2005, F Montel 2011, M Olcum 2014)
La Preuve de Concept in vivo, sous traitée, a été obtenue en 2013. Il s’agissait de mettre l’animal avec sa tumeur greffée sous la peau dans un gradient de champ magnétique au moyen d’aimants situés en dehors de l’animal. Les nanoparticules servent alors d’ « actionneurs » (actuators en anglais) et transforment l’énergie cinétique en énergie mécanique, créant un champ de contrainte limité à la tumeur.
Après 21 jours de traitement pendant 2 heures par jour on a comparé le groupe traité, c'est-à-dire avec nanoparticules et gradient de champ magnétique à trois groupes témoins. Nous avons analysé les résultats avec le Dr JM Guinebretière (Institut Curie) : le concept est validé. Il existe une différence statistiquement très significative entre le groupe traité et les groupes témoins (p=0,015). Cette différence porte sur le volume de la tumeur mesuré in vivo qui est très significativement diminué dans le groupe traité par rapport aux 3 groupes témoins (avec particules et sans gradient, avec gradient et sans particules, sans gradient ni particules). Nous avons également un résultat très significatif sur les mesures faites ex vivo c’est à dire sur les coupes vues au microscopes des tumeurs prélevées pendant l’expérience.
Il s’agit de positionner des nanoparticules magnétisables autour des tumeurs puis d’appliquer un gradient de champ magnétique à l’ensemble tumeur/nanoparticules, depuis l’extérieur. Il en résulte une pression appliquée à la tumeur. On sait depuis 10 ans qu’une pression appliquée à une tumeur in vitro ralentit sa croissance et, si on applique un « champ de contrainte » suffisant, entraîne un retour à la normale du tissu cancéreux ou ralentit sa croissance (M Paszek 2005, F Montel 2011, M Olcum 2014).
Barthélémy BROSSEL,
Président de Cell Constraint & Cancer SA