Elections régionales, entreprises et emploi

Elections régionales
L'article 172 de la loi d’août 2015, ignoré des candidats et des élus aux conseils régionaux, permettrait de financer les entreprises régionales et développer l'emploi grâce à la création de bourses ou de plateformes régionales

CIIB S.A (Conseil en Ingénierie et Innovation Boursière pour les petites entreprises) lance son augmentation de capital de 2,4 M€ destinée à développer en France les "Micro-bourses pour ETI, PME et TPE" pour les actionnaires des entreprises non cotées. Souscrivez ! Ce sont de vrais professionnels !

Ci-dessous, une loi formidable dont CiiB défendait l'idée : relancer les bourses régionales pour financer les entreprises de proximité fermées depuis 1991, et pour développer l'emploi. (Dès 1992, CiiB a lancé la bourse pour TPE sur Minitel !)

À cette loi s'ajoute la loi de finances rectificative de 2015, qui permet de placer des obligations convertibles dans les PEA PME.

 

À cette loi s'ajoute la loi de finances rectificative de 2015, qui permet de placer des obligations convertibles dans les PEA PME.

 

Ces deux lois peuvent, selon la manière dont elles seront appliquées, développer ou non l'emploi en relançant l'actionnariat dans les TPE et les PME, dont personne ne s'intéresse car elles sont trop petites et non rentables pour la haute finance.

Il en est de même pour la quasi-totalité des élus. Par exemple, qui dans la campagne des élections régionales a parlé des bourses régionales ? Personne !

 

Pourtant, les bourses régionales doivent être mises en œuvre et supervisées par les Conseils régionaux, et non par d'autres instances nationales, pour développer l'emploi.

Les bourses ou plateformes régionales permettront aux TPE et PME de trouver des financements en fonds propres en direct, sans intermédiaire, auprès de l'épargne individuelle locale et régionale. Encore faut-il que l'ensemble des épargnants aient confiance à la fois dans les entreprises et dans les conseils et intermédiaires financiers, ce qui n'est absolument pas le cas actuellement.

 

C'est un scandale (ou la marque d'incompétence) qu'aucun mouvement politique n'en ait parlé lors des élections régionales, car il s'agit d'un événement économique majeur à venir pour les Conseils Régionaux, les entreprises et l'emploi.

 

PROJET DE LOI voté le 10 juillet 2015

pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.

(Texte définitif adopté)

Article 172

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la création de plateformes de cotations régionales ou de bourses régionales dans chaque métropole régionale, en hexagone et dans les outre-mer, afin de fournir un outil de circuits courts de financement régional.

Ont participé à la mise en place de cet article 172 : Monsieur le Ministre Macron, Monsieur Fromantin député CDI, les Sénateurs : Madame Bricq PS, Messieurs Gabouty, Loisier, Guerriau, Médevielle, Kern et les membres du groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC.

CHÔMAGE : La loi ci-dessus, qui concerne essentiellement les régions, pourrait rapidement apporter une amorce de solution contre le chômage, selon la manière dont elle sera appliquée ou non.

IL EST INIMAGINABLE QUE LA MAJORITÉ DES CANDIDATS AUX ÉLECTIONS RÉGIONALES AIENT PASSÉ SOUS SILENCE CETTE LOI, VOIRE N'EN CONNAISSENT PAS L'EXISTENCE OU N'EN DÉBATTENT !

C'est pourtant le cas ! C'est grave.

Le rôle essentiel des futurs conseils régionaux sera de favoriser le développement économique. Or, aucun candidat ni aucun parti politique ne propose de solution nouvelle pour inverser définitivement la courbe du chômage.

 

Sachant que les PME subissent des contraintes de financement auxquelles les aides publiques actuelles ne répondent pas et ne pourront pas répondre faute de budget.

 

L'article 172 de la loi votée le 10 juillet et promulguée le 7 août 2015 au journal officiel, ce dont les candidats aux conseils régionaux semblent ignorer, peut apporter, si elle n'est pas détournée de son esprit "circuit court", c'est-à-dire sans passer par des intermédiaires ou des fonds, la possibilité de faire venir des millions d'épargnants vers les entreprises locales, comme les bourses régionales l'ont réussi dans les années 80.

1981 : 2,8 millions d'actionnaires en France.

1983 : arrivée de CiiB sur les 7 bourses régionales, du hors cote d'acclimatation et du Second marché.

1989 : 9,8 millions d'actionnaires.

Les Français sont pris d’un engouement pour les petites entreprises locales dont les actions sont diffusées par les bourses régionales : CiiB a été le principal animateur des 7 bourses régionales en introduisant 54 entreprises sur les hors cotes et a contribué à faire entrer un grand nombre de PME sur le Second Marché.

1991 : fermeture des bourses régionales, plus de mobilisation locale pour les entreprises.

L'actionnariat en France a chute alors vertigineusement et se retrouve à 4 millions d'actionnaires en 2015.

L'objectif de CiiB est de revenir à six millions d'actionnaires d'ici 2025 grâce aux Carnets d'annonces.

 

Pourtant, une voie se dessine sur laquelle CiiB travaille depuis 1991. Cette voie correspond à l'article 172 de la loi Macron, grâce à l'amendement du député Fromantin qui a été voté avec la loi. Cet article préconise la création de circuits directs épargnants/entreprises avec la création de bourses ou de plateformes régionales. Un rapport devrait être déposé au parlement début janvier 2016, pour lequel CiiB n'a toujours pas été questionné.

 

Les élections régionales auraient dû être le moment propice pour les candidats d'évoquer la possibilité, pour ou contre, ou de proposer quelque chose que pourraient apporter ces bourses régionales, ou de proposer des idées pour développer cette voie.

 

Rien ne bouge sur cet article de loi Fromantin, ils semblent tous en ignorer même existence.

 

Les candidats pensent-ils, eux aussi : "Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé" ?

 

Nous ne partageons pas cet avis.