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TOUTE LA PRESSE des années 80 faisait l'éloge du concept CiiB

 

PETITES ENTREPRISES QUI SONT DEVENUES GRANDES AVEC CIIB : CLARINS, ZODIAC...

 

Les sociétés Ortiz Miko, Zodiac, Absorba Poron, Gérard Pasquier et Clarins sont passées par le CiiB Formation et sont aujourd'hui cotées sur le Marché officiel ;

 

DEPUIS sa création en septembre 1982, six mois avant l'ouverture du Second Marché, CIIB s'est largement avancé dans la mission que lui ont fixée ses fondateurs. Il a ainsi participé de façon active à la réhabilitation du marché hors-cote en tant qu'antichambre du Second Marché, en assistant les entreprises qui, par elles-mêmes, n'ont pas les moyens d'accéder à la Bourse.

 

Les huit sociétés suivies par le CIIB auront réalisé en 1984 plus de 50 millions de francs de transactions, ce qui représente près de 10 % des transactions du marché hors-cote.

 

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Clarins Zodiac Clarins Les Echos 1984
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LA NOUVELLE REPUBLIQUE

DU CENTRE-OUEST

1 OCTOBRE I985

 

Bourses régionales : second souffle pour le hors-cote

 

Le C.I.I.B. veut faire du hors-cote le tremplin d'introduction en bourse des entreprises régionales.

 

La bourse n'est pas réservée aux seules grandes entreprises. C'est parce qu'il ne cesse de le répéter depuis plusieurs années que Jean Salwa ouvrira, dans quelques jours, à Tours, une antenne du Centre d'Information et d'Introductions Boursières (C.I.I.B.) pour les 5 000 P.M.I. potentielles de l'Ouest qui ont la taille pour accéder au marché financier. Le directeur du C.I.I.B., qui a ranimé le marché hors-cote, a réussi avec succès l'introduction de l'entreprise tourangelle Clen en 1982, et espère entraîner encore de nombreuses autres sociétés ayant besoin de fonds propres pour se développer ou dont les créateurs souhaitent tout simplement vendre.

 

La principale mission de C.I.I.B. Ouest France sera donc de faire découvrir le rôle que peuvent jouer les deux places boursières de Nantes et Bordeaux pour assurer le développement et la pérennité des affaires régionales.

 

Sauver le marché ?

 

Le hors-cote permet de drainer l'épargne régionale au profit des entreprises locales, ce qui, en fin de compte, a des retombées positives sur l'emploi et l'activité économique.

 

Tremplin vers le second marché, la hors-cote n'a cependant pas toujours eu la cote de nombreux boursicoteurs, et pour cause : l'information dispensée par une société inscrite au hors-cote est généralement des plus sommaires. Aucune obligation légale, en effet, de publier des résultats ou d'organiser des réunions d'information. Dans ces conditions, le hors-cote est toujours resté le domaine réservé d'initiés ayant souvent un informateur dans la place. Cette réglementation plus que souple a même causé la ruine de quelques épargnants naïfs dans le passé.

 

Alors, sauvage le marché ? En tout cas, certainement pas aussi sécurisant que la cote officielle ou même le second marché, compte tenu du manque de moyens de surveillance de la C.O.B. C'est pour y remédier que Jean Salwa a voulu moraliser sinon organiser ce qu'il appelle maintenant le hors-cote d'acclimatation, c'est-à-dire servant à faire ses premiers pas en bourse avant de passer à la cotation supérieure.

 

Les entreprises qui demandent au C.I.I.B. de les introduire au hors-cote d'acclimatation s'obligent à fournir les mêmes informations exigées pour les entreprises inscrites au second marché. Outre la publication régulière d'informations financières, elles doivent mettre au moins 2 ou 3 % des actions en vente (en général près de 10 %), alors que le hors-cote n'en exige que 0,50 % à 1 %. Pour plus de sécurité encore, le C.I.I.B. impose progressivement l'intervention de deux commissaires aux comptes. Autant de mesures qui donnent une plus grande crédibilité au titre.

 

En contrepartie, le C.I.I.B. de Jean Salwa s'occupe de toutes les formalités d'introduction et assure le lien avec le public. Jean Salwa assure l'animation du titre par une lettre d'information donnant les nouvelles des valeurs inscrites au hors-cote. Ce qui garantit, dans le cadre de cotations quotidiennes, une certaine liquidité des titres appréciée des actionnaires.

 

Le hors-cote d'acclimatation a permis de récolter 25 millions de francs en 2 ans, pour 5 des 8 entreprises déjà inscrites par le biais du C.I.I.B. L'agence de Tours, dont le responsable régional pour l'Ouest sera Emmanuel Roy, n'a plus qu'à convaincre les patrons régionaux de l'utilité de cette structure qui garantit la solidité du titre régional par rapport aux titres des concurrents régionaux.

 

Gérard DELÉTANG

 

Adresse provisoire : 64. rue Camille-Desmouhns. 3 7000 Tours. téléphone (47) 46 18.79.

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La Nouvelle République, boursse régionales - 1985
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Bourses-Finances Les Echos lundi 31 décembre 1984

 

Le CIIB patronnera en 1985 l' introduction en Bourse d'une vingtaine de PME-PMI

 

 

Une nouvelle étape va être franchie en 1985 par le Centre d'informations et d'introductions boursières dans son objectif d'acclimater progressivement les petites entreprises aux marchés des capitaux en vue d'accroître leurs fonds propres et stimuler leurs investissements

DEPUIS sa création, on septembre 1982, six mois avant l'ouverture du second marché, te CIIB s'est largement avancé dans la mission que lui ont fixée ses fondateurs. Il a ainsi participé de façon active à la réhabilitation du marché hors cota en tant qu'antichambre du second marché, en assistant las entreprises qui, ' par elles mêmes, n'ont pas les moyens d'accéder é la Bourse.

 

Les huit sociétés suivies par le CIIB auront réalisé en 1984 plus de 50 millions de francs de  

transactions, ce qui représente prés de 10 % des transactions du marché hors cote ; leur capitalisation boursière est de. 200 millions de francs. Et ces huit PME familiales qui ont conservé leur entière autonomie de gestion, ont maintenant plus de 4.000 actionnaires trouvés gr6co é la Bourse. Parmi elles, cinq ont développé leurs fonds propres et ont trouvé en tout 25 millions d'argent frais.

De plus, quatre séminaires destinés aux cadres et dirigeants d'entreprise ont été réalisés pour

 développer et actualiser leurs .connaissances boursières. Les sociétés Ortiz Miko, Zodiac, Absorba

Poron, Gérard Pasquier, Clarins Matériaux Service et Géorex étaient parmi les premiers participants

et sont aujourd'hui négociées sur le second marché ; quarante autres chefs d'entreprise ont participé è ces stages.

Créé par d'anciens commis d'agents de change, remisiers et gérants de portefeuilles, à l'initiative de

 M. Jean Salwa, le CIIB a mis au point une méthode pratique pour faire accéder au marché boursier

 les entreprises tout en préservant leur indépendance et en les assistant pour toutes les questions

 concernant la Bourse. Il s'engage parallèlement è sauvegarder l'intérêt des petits porteurs sur un marché à la fois plus étroit et plus aléatoire que les marchés officiels ou le second marché. Selon les statistiques, 40% des. entreprises françaises devront « chan­ger de mains » avant 1990. Créées après la guerre, par des hommes qui avaient alors entre vingt-deux et trente-cinq ans, ces ' entreprises de­vront changer de dirigeants : 22.000 entreprises PME-PMI sont confrontées à ce problème.

Le passage par la Bourse est un moyen permettant les changements sans heurt, tout en favorisant la

continuité des investissements par apport de fonds propres extérieurs.

Le CIIB escompte patronner en 1985 un minimum de vingt nouvelles intro­ductions, et espère  

apporter les preu­ves irréfutables que le hors-cote peut être un véritable vivier de PME-PMI performantes capables  de s'acclimater progressivement aux techniques boursières et  d'acquérir  la maturité financière suffisante pour accéder au second  marché puis au marché  

officiel, tout  en évitant les excès constatés lors des introductions directes.


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                              JEUDI 9 FEVRIER 1984

 

             LE NOUVEAU JOURNAL ET AGEFI  BOURSE DE PARIS

 

DIX MILLE PME POURRAIENT ALIMENTER LE HORS-COTE ESTIME LE PRESIDENT DU CIB

- L'avenir économique de la France repose sur les petites entreprises », avouait humble­ment un grand banquier voici déjà plusieurs années Encore faut-il que ces sociétés modestes ne soient pas stoppées dans leur développement par des problèmes de fonds propres. La Bourse doit assurer le relais du financement de leur croissance. Dans ce but a été créé voici un peu plus d'un an le Second Marché dont le succès n'est plus à démontrer.

Cependant, ce Second Marché n'est pas ouvert à toutes les affaires. Des critères concer­nant notamment la dimension de la société sont exigés. La seule solution offerte aux entreprises de moindre envergure reste donc l'introduction au hors cote. Pour être crédibles auprès des épargnants, il est toutefois nécessaire que ces sociétés soient cotées régulièrement et sans mou­vements erratiques, trop fréquents sur ce mur ché. Dans cet objectif, le Centre d'Informations Boursières pour les PME et les PMI (CIB) a créé le « hors-cote d'acclimatation » qui a fait l'objet d'un dîner-débat au cours duquel des présidents de PME récemment introduits en Bourse ont fait part de leur expérience.

 

Par les règles que s'imposent les différentes parties et le but poursuivi, le hors-cote d'accli­matation se présente comme une véritable anti­chambre du second marché. La société inscrite s'engage à informer régulièrement le public de ses résultats et de ses perspectives. L intermé­diaire assure pour sa part la liquidité du place­ment et intervient pour freiner les excès d'écarts de cours. De ce fait, les augmentations de capi­tal sont grandement facilitées. Géorex est le plus bel exemple, ayant procédé à une telle opéra­tion peu de temps après son introduction. Maté­riaux Service va lui emboîter le pas, le président ayant annoncé une émission d'actions nouvelles à souscrire pour mai.

 

Le nombre d'affaires cotées dans de telles conditions est encore restreint : quatre à Paris et un à Nantes. Une sixième fera son apparition prochainement à Lyon.

Les perspectives de développement de ce marché sont donc réelles Selon le président du CIB, 10.000 PME pour­raient alimenter le hors-cote en attendant d'en­trer au second marché.

 

Elles constitueront le futur vivier de la Bourse. - Les épargnants découvriront des sociétés dont nous parlerons beaucoup à l'avenir » est convaincu M. Tannberger, directeur à la Lyonnaise de Banque. Ces petites entreprises doivent pour cela venir rapi­dement à la Bourse. Selon M. Ferri, agent de change, * le meilleur moment pour s'introduire est quand on n'en a pas besoin -.

 

Les exigences pour entrer au hors-cote sont réduites. La part du capital mise à la disposition du public peut être faible. Le chiffre d affaires peut avoisiner seulement 20 millions de francs et le capital social approcher 1,5 million. Le délai entre la décision de la société de s'intro­duire et la première cotation peut être limitée à six semaines. Quant au coût de l'opération, M. Salwa, président du CIB, le chiffre actuelle­ment à moins de 100.000 francs., De quoi, espère-t-i  encourager de nouvelles candidatures er grand nombre.

 

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Les échos du 28 septembre 1985  Bourse de Marseille :

Le hors-cote pour ne pas

être hors course !

SATISFACTION a la Bourse de Marseille : pour les huit premiers mois de l'année, les transactions ont battu tous les records - 5,4 mil­liards de francs (+ 73 % d'une année sur  l'autre). La part du lion va bien entendu aux obligations (plus de 4 milliards de francs).

 Mais ce sont les échanges d'actions qui ont connu la progression la plus importante d'une année sur l'autre : + 145 % et 1,4 milliard de francs.  

Jacques Fraysse de la Condamine, le secrétaire général de la Compagnie des agents de change, ex­plique le fait : tandis que le second marché stagnait un peu, il y a eu depuis te début de l'année une véritable explosion du hors-cote, » La tissu dos PME régionales est moins dense que celui de Lyon. En revanche, il est possible de dénombrer plusieurs dizaines, voire une centaine d'entreprises de petite tailla, performantes mais financièrement fragiles. Le hors-cote est pour elles le lieu de rencontre avec l'épargne publique régionale qui elle aussi se cherche. »

 Cette recherche des petits qui veulent devenir plus grands, si ta Bourse leur prête vie, a déjà conduit à  inscrire au hors-cote de Marseille quel­ques entreprises honorables : Roustan-Paros (constructeur de cheminées préfabriquées) ; BBC Stérilisation (matériel et petit outillage biomédical) ; Sud-Agri (engrais et produits chimiques agricoles) ; Hytec (spécialisé dans l'instrumentation et le contrôle sur les chantiers nucléaires et l'offshore). Tous les quatre sont languedociens. La dernière. Instrulab (mesure de liquides, matériels de contrôle et d'analyse pour les industries agro-alimentaires), est, elle, provençale.

  

L'ouverture sur le Languedoc-Roussillon confirme la vocation méditerranéenne de la Bourse de Mar­seille. Elle est aussi le fait de Jean Salwa et Roger Clément-Demange, qui ont installé à Montpellier une antenne de leur CIB (Centre d'ingénierie pour l'introduction en Bourse des PME). « Notre analyse est simple, expliquent-ils. La plupart de ces toutes petites entreprises ont un potentiel technologique solide ; à l'inverse, leurs fonds propres sont insuffisants. De sorte que, lorsqu'elles cherchent des capi­taux pour passer à la vitesse supérieure (pour lancer un nouveau produit par exemple ou pour poursuivre des recherches), elles se heurtent souvent au veto des banquiers. L'introduction en Bourse est un moyen de se procurer des ressources qui, au bout du compte, sont pour elles moins inflationnistes que le crédit. »

 

Michel Conac, le patron d Instrulab (introduite au hors-cote le 10 septembre), estime que cette démarche est la seule possible pour l'entreprise: un chiffre d'affaires qui est passé de 8 à 15 millions de francs en quatre ans ; une marge brute qui a prati­quement triplé pendant cette mime période (de 1,1 à 4,3 millions de francs). En 1990, l'entreprise va réaliser 36 millions de francs de chiffre d'affaires. Pour y arriver, il faudra cravacher dans deux direc­tions : la recherche ; les services commerciaux et l'exportation : « Avec une croissance annuelle de 40% sur la période 1980-1985. nos besoins en capitaux sa sont considérablement accrus. Notre structure ne pouvait plus les assurer. Nous étions trop petits pour le second marché, le hors-cote est pour nous la bonne pointure. •

 

Instrulab va donc engranger des capitaux frais, essentiellement pour accélérer son implantation à l'étranger. « Nous exportions déjà beaucoup (18 % de notre chiffre d'affaires l'an damier), mais il y a encore un très gros potentiel en Europe bien sûr mais aussi dans les pays industrialisés du Sud-Est asiatique. L'argent que nous allons retirer de la Bourse va être placé sur un compte bloqué qui nous permettra l'ouverture plus facile de lignes de crédits bancaires. » Au bout de la manœuvre : agréger ces sommes au capital et donc les placer dans le haut du bilan au coure d'une opération prévue dès le printemps de 1988. tnstrulab est aujourd'hui un des leaders de l'instrumentation. Et depuis que la société a repris le département de réfiactométrie de la société parisienne Sopefem, elle est devenue la première en Europe pour la production de réfracto-metres portables. De ce fait son chiffre d'affaires va considérablement augmenter.

 

Le hors-cote, dit encore Jacques Fraysse, peut être aussi un moyen de canaliser les capitaux euro­péens. Et puis, il y a le problème du renouvellement des équipas dirigeantes. « La Bourse peut aider les repreneurs, permettre un élargissement progressif du capital, asseoir la partenariat », assure encore Jacques Fraysse. Il assure que, d'ici è quelques mois, on pourrait voir de nombreuses petites entre­prises au hors-cote de Marseille, ne serait-ce que pour en assurer la pérennité

 

 

 

MERCREDI 22 FEVRIER 19B4.

Les Echos

Le Quotidien de l'Economie

 

Bourses - Finances

 

 

LE HORS-COTE

 

Un marché d'acclimatation

Lancé officiellement il y a un peu plus d'un an, le second marché 1 fait recette. Les

 

 

introductions réalisées jusqu'à présent ont rencontré un grand succès si l'on en juge

 

par l'importance des demandes formulées le jour ■ J » et par les performances

 

boursières réalisées.

 

 

Toutefois, malgré l'important assou­plissement apporté aux modalités

 

d'introduction, l'entrée directe sur le second marché fart encore peur a nombre de

 

petites entreprises, qui souhaitent plutôt une acclimatation en douceur. Ce besoin

 

de réflexion, le CIB l'a compris, en se faisant le défenseur du hors-cote

 

d'acclimatation qu'il qualifie de « meilleure anticham­bre du second marché ».

 

 

C'est d'ailleurs sur ce thème qu'a été organisé, il y a peu à Paris, un dîner débat

 

réunissant banquiers, agents de change, chefs d'entreprise. Parmi ces derniers

 

figuraient notamment ceux de CLEN. Georex et Matériaux Service, venus

 

témoigner de leur expérience — certes récente — puisque leur entrée en Bourse ne

 

remonte qu'à quelques mois — mais non moins enrichissante.

 

Tous trois ont précisé que le hors-cote d'acclimatation avait répon­du a leurs

 

souhaits. Non seulement leur entrée sur le marché a pu être faite dans un

 

minimum de délai, mais le coût de l'opération s'est avéré modique. Oe plus Georex

 

a pu facilement l'an dernier trouver les fonds nécessaires à financer la poursuite

 

de sa croissance, tandis que Matériaux Service et CLEN s'apprêtent à faire de

 

même.

 

Quoi qu'il en soit, ces trois entreprises devraient dans un avenir plus ou moins

 

proche  venir sur le second marché.

 

Mais surtout, il ne faut pas oublier que nombre de valeurs qui figurent

 

mainte­nant  parmi les vedettes de la cote, tels : Michelin, Elf Aquitaine, Club

 

Méditerranée, Europe  1, Maisons Phé­nix,  pour n'en citer que quelques-unes, ont

 

fait leurs premiers pas sur  le marché hors-cote.

 

(1) CIB. Centre d'informations boursières pour les PME-PMI. 13 rue de Marivaux. 75002 Paris.

 

 

1985 l'Usine nouvelle : avec CiiB, cotez vous à l'essai, ça marche

 

Le fondateur de la Compagnie d'Information et d'Introduction Boursière (CIIB) a décidé de partir en croisade pour ouvrir la Bourse à un plus grand nombre d'entreprises, ainsi qu'aux épargnants. Rien ne distinguait le hors-cote d'acclimatation du hors-cote ordinaire, peu prisé des investisseurs. Et pourtant, à côté de la cote officielle, réservée aux grandes entreprises, et du second marché pour les pois moyens, ce troisième marché a poussé comme un champignon. Il compte aujourd'hui une dizaine d'entreprises et a fidélisé de nombreux épargnants. Depuis sa création, il a déjà drainé quelque 50 millions d'épargne vers des PME innovantes.

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1987 Usine nouvelle Gachot
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Comité de bassin d'emploi (NB DERNIER ARTICLE AVANT LA FERMETURE DES BOURSES RÉGIONALES)

 

Tout le monde connaît le premier marché de la Bourse, celui dont on entend le plus parler : la cote officielle. Le second marché, bien connu lui aussi, existe depuis 1983. Mais ce qui est moins connu, c'est l'existence d'un troisième marché, une "invention" de Jean Salwa, directeur du CIIB (1), pour qui la Bourse ne doit pas être réservée aux entreprises les plus riches. Nouveauté en 1988 : Jean Salwa sort de sa manche un quatrième marché, réservé cette fois aux toutes jeunes entreprises. Micro-bourses télématiques et clubs d'investissement... Du sur-mesure pour drainer l'épargne des particuliers vers les créateurs.

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Comité de liaison des comités de bassin d'emploi CLCBE 1988
Comité de liaison des comités de bassin
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1987 Les juniors entreprises s'intéressent au CIIB (TROP TARD, LES BOURSES RÉGIONALES VONT FERMER !)

 

Aujourd'hui, à l'initiative du CIIB, on tend à dynamiser ce marché dit "Hors Cote d'acclimatation" en insistant sur sa vocation première : fournir aux PME/PMI un moyen de financement efficace autre que le recours systématique à l'emprunt. Ce sont près de 20 000 entreprises qui pourraient ainsi s'y introduire. Toutefois, de nombreux obstacles subsistent. En effet, le Hors Cote reste un marché à part, certes, sous la surveillance permanente et l'autorité de la Compagnie des Agents de Change, mais qui en réalité est totalement libre, c'est-à-dire que l'exactitude des informations données par les sociétés cotées n'est pas garantie. Aussi, c'est à l'investisseur potentiel de prendre ses risques en faisant confiance à telle ou telle société.

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La Junior-Enterprise de HETIC 1987
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