Les entreprises en difficulté sont de plus en plus rachetées par des groupes étrangers

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Les Français, réputés pour leur abondante épargne individuelle, devraient investir dans ces entreprises et, à l'instar des étrangers, trouver rentabilité tout en favorisant une solidarité économique territoriale créatrice d'emplois.

 

Les Français n'investissent plus en direct dans les PME régionales depuis la fermeture des bourses régionales. En conséquence, elles manquent de fonds propres et se retrouvent en redressement judiciaire. Il est crucial de réanimer le capitalisme populaire.

 

Les régions françaises risquent-elles de se transformer en déserts économiques ? Plusieurs centaines d'entreprises de 50 à 100 salariés, en situation de dépôt de bilan, sont reprises par des entreprises étrangères.

 

En Auvergne-Rhône-Alpes, à Saint-Vincent-de-Mercuze depuis 1960, l'entreprise ECOPLA fabrique des barquettes en aluminium pour plats cuisinés vendus en grandes surfaces. Avec un chiffre d'affaires de 20 M€ et 75 salariés, l'entreprise a été mise en liquidation en juin 2016. Le tribunal a cédé les moules et les machines à un groupe italien alors que les salariés étaient candidats au rachat des moules et relancer l'activité.

 

En Bretagne, l'entreprise Roux et Cie, basée à Kervignac (56) et fondée en 1978, spécialisée dans la sous-traitance d'équipements électroniques industriels, incluant la fabrication de cartes électroniques pour l'avionique militaire et civile, a été placée en redressement judiciaire en juillet dernier, le tribunal a préféré céder l'entreprise à un groupe tchèque plutôt qu'à une salariée candidate repreneuse de l'entreprise.

 

Dans la région Grand Est, l'entreprise Sodetal à Tronville-en-Barrois compte 200 salariés et est spécialisée dans la fabrication d'articles en fils métalliques, de chaînes et de ressorts. Créée en 1988 et en redressement judiciaire, elle semble se diriger vers une liquidation judiciaire avec poursuite de l'activité de la tréfilerie, en l'absence d'éventuels repreneurs autre que "un Germano-américain" et "un Chinois".

 

Toujours en Bretagne, l'entreprise Tilly-Sabco à Guerlesquin, créée en 1950, compte actuellement 200 salariés et est spécialisée dans la transformation et la conservation de viande de volaille, avec un chiffre d'affaires de 80 M€. En sursis depuis juillet, Tilly-Sabco pourra poursuivre son activité. Le tribunal de commerce de Brest a accepté l'offre du Hollandais Wegdam, qui reprend 61 salariés pour la production de saucisses uniquement. Les 139 autres salariés seront donc licenciés.

  

Au cours des six derniers mois, environ 50 entreprises à travers la France ont été contraintes d'être rachetées par des groupes étrangers pour surmonter leurs difficultés financières.

 

Ce mouvement semble s'intensifier. Les Français, réputés pour leur abondante épargne individuelle, devraient investir dans ces entreprises et, à l'instar des étrangers, trouver rentabilité tout en favorisant une solidarité économique territoriale créatrice d'emplois.

 

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